Le cadre comme écrin narratif
- Robert Blanchette
- il y a 23 heures
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Un dessin ne vit jamais seul. Pour La lutte suisse, plus qu’une tradition, j’ai voulu que la présentation accompagne la narration de chaque scène. Les œuvres, aux formats 40×60 cm et 50×70 cm, ne cherchent pas à imposer une présence monumentale, mais à inviter le spectateur à entrer dans une histoire.
Chaque scène est pensée comme un fragment de récit : un geste entre lutteurs, un moment suspendu, un détail de matière. Le cadre en bois noir Skava Nielsen vient souligner cette intimité sans détourner le regard. Sobre, solide, il agit comme un écrin qui laisse toute la place au dessin.
L’accrochage à la Galerie du Pressoir a été conçu comme une suite narrative. On passe d’une image à l’autre comme on tourne les pages d’un livre silencieux. Les œuvres dialoguent, se répondent, tissent une mémoire commune.
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